Guillaume Martin, le grimpeur français de la Wanty-Groupe Gobert remporte la seconde étape du Tour de Toscane au guidon de son Cube Litening C:68 et s’adjuge par la même occasion la victoire finale de l’épreuve.
La participation de la Wanty-Groupe Gobert au Giro della Toscana (ndlr. Tour de Toscane du 26 au 27 septembre) a été couronnée de succès :
- victoire au classement général
- victoire d’étape
- podium d’étape
Étape 1 : Pontedera - Pontedera
A 30 kilomètres de l’arrivée, Frédérick Backaert s’échappe aux côtés de Vincenzo Nibali, Steve Cummings et Egan Bernal. Malgré une bonne entente entre les 4 hommes, ils ne parviennent pas à prendre plus de 52 secondes au peloton.
Une avance qui leur permet tout de même de résister jusqu’à la ligne d’arriver et de se disputer la victoire au sprint. A ce jeu-là c’est le britannique Steve Cummings qui s’impose, devant Egan Bernal et Frédérick Backaert qui monte sur la 3ème marche du podium.
« Au pied de la côte du jour, l'échappée a été reprise. Vincenzo Nibali est passé à l'attaque et je l'ai suivi. Sur le sommet, Bernal nous a rejoint, puis Cummings l'a imité dans la descente. Au départ, il ne voulait pas collaborer car il misait sur Cavendish, mais il a quand même rapidement roulé avec nous. On a bien travaillé ensemble, et partions ensemble vers la ligne. Je n'ai même pas pensé à attaquer, car je ne devais pas rouler.
Dans les deux derniers kilomètres, je n'ai plus passé de relais. Mais au sprint, Cummings sortait du lot. C'était serré pour la 2e place entre Bernal et moi. » Frédérick Backaert
Étape 2 : Lajatico – Volterra
Bien emmené par son coéquipier Danilo Napolitano jusqu’au pied de la dernière ascension (8 km à 5 %), Guillaume Martin s’échappe et part s’imposer en solitaire au sommet de Volterra.
Avec une avance suffisante sur ses poursuivants, Guillaume Martin prend par la même occasion la tête du classement général du Tour de Toscane. Sa 5ème victoire depuis le début de saison.
« Nous avons fait la course parfaite, à l’image d’hier où nous avions Backaert devant puis que nous avons accompli un gros travail au sprint pour Pasqualon. Hier, j’étais un peu déçu de ne pas être devant et je pensais que c’était compromis pour le général. Finalement, ce me fut profitable aujourd’hui, où j’ai bénéficié de plus de libertés.
L’équipe m’a bien placé à l’approche des bosses. Dans l’ascension finale, Gasparotto a placé une attaque dès le pied. Je l’ai suivi, et nous nous sommes retrouvés à quatre. Nous sommes revenus sur ce qu’il restait de l’échappée, du coup ça s’est joué tactiquement car la montée était plutôt roulante. C’est revenu de derrière, avec Marco Minnaard, mais j’ai ré-anticipé immédiatement en accélérant à quatre, puis à deux avec Visconti. A un moment, il ne voulait plus rouler. Je ne savais pas si c’était du bluff ou pas, donc j’ai mis une grosse attaque et l’ai lâché.
J’ai abordé les deux derniers kilomètres seul. J’ai creusé un bon trou assez rapidement, et je suis parvenu à maintenir l’écart. Au vu des différences, et puisque ceux de l’échappée d’hier n’étaient pas directement à ma poursuite, j’ai compris que je remportais également le général. Je ne m’y attendais pas vraiment, même si je visais la victoire d’étape clairement ce matin. Même si de grands coureurs étaient au départ, je savais que je pouvais rivaliser avec eux. » Guillaume Martin
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