Après un passage déjà très remarqué sur le Tour de France, la Wanty-Groupe Gobert remporte à présent pour la seconde année consécutive le classement UCI Europe Tour. Félicitations !
Le suspens aura été à son comble jusqu’à l’avant dernière course de la saison, la Famenne Ardenne Classic, disputée la semaine dernière. A l’issue d’une nouvelle saison couronnée de succès, c’est finalement la sixième place de Xandro Meurisse qui permet à la formation belge de prendre l’avantage sur l’équipe Cofidis.
Grace à un travail collectif et régulier accomplit tout au long de la saison, les coureurs de la Wanty-Groupe Gobert ont réussi à enchaîner les victoires : 12 au total, dont pas moins de 43 podiums ! Une belle consécration pour nos Cube Litening C:68.
« Cela prouve que nous sommes la meilleure équipe cette année. Nous devançons notamment Cofidis, Direct Energie, Androni et Fortuneo. Cela donne un boost ! Il faut en profiter. Il y a trois semaines, j’avais dit à notre manager général Jean-François Bourlart que nous allions remporter l’Europe Tour.
Nous avions encore 500 points de retard, mais je sais comment le système fonctionne. Nous avons bien spéculé, en adaptant notre façon de courir. Nous roulons pour prendre des points et cela porte ses fruits. » Hilaire Van der Schueren, Directeur Sportif
En 2016, la première place au classement UCI Europe Tour avait permis à la Wanty-Groupe Gobert de décrocher son invitation pour le Tour de France…
Coïncidence, Guillaume Martin assistait justement mardi à la présentation du Tour de France 2018 au Palais des Congrès de Paris. Et si l’on en croit ses premiers commentaires, le tracé pourrait une nouvelle fois convenir aux baroudeurs de la Wanty !
« Il y en a pour tous les goûts ! Pour une équipe belge avec des flahutes comme nous, la 1e semaine peut être attractive. Je pense notamment à l'étape des pavés qui, si nous sommes invités, peut convenir à pas mal de coureurs de l'équipe. Pour ma part, il s'agira plutôt de m'en sortir sans encombre. Il y aura de l'adrénaline, il ne faudra pas avoir peur de frotter mais cela rend la course intéressante. Et si je perds du temps, il restera 2 semaines pour viser les victoires d'étape ou d'autres choses.
Ensuite, pour les coureurs de mon profil, il y aura de quoi faire avec des étapes et des montées inédites, mais aussi une journée avec plus de 5000 mètres de dénivelé. C'est extrême dans le plat la première semaine avec des profils de classiques, mais ce sera également extrême en montagne. Il faudra travailler pour être capable de briller tant sur les étapes courtes que les étapes longues. Je devrai m'entraîner à être directement réactif, ce qui n'est actuellement pas mon point fort.
J'ai un attachement particulier pour l'étape de La Rosière car elle est similaire à celle que j'avais remportée chez les jeunes au Tour de l'Avenir. J'ai aussi le souvenir du col des Glières, qui se termine par un chemin non asphalté et que j'avais déjà gravi au Tour des Pays de Savoie. Plusieurs étapes peuvent me plaire particulièrement ! » Guillaume Martin
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